http://www.purepeople.com/media/geoffroy-thiebaut-au-photocall-de-la-11e_m3025034
Affichage dans le métro/crédit photos EuroPacific film LLC
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Gonzalez_de_Gaspard
Le film fut tourné sur les bases de Lanvéoc-Poulmic et de Saint Mandrier, du 22 mai au 6 juin 2000, ainsi qu’à bord du porte-avions Foch.Une des vedettes du film est le porte-avions Foch (R99). De 1993 à 1999, il patrouilla en Adriatique, en soutien des forces de l’ONU opérant en ex-Yougoslavie et en Albanie, dans le cadre des opérations Balbuzard, Salamandre, Alba et Trident. La flottille 33F « Les caïmans » qui participa à ces opérations, fut dissoute le 1° octobre 1999. Le 15 novembre 2000, le Foch passa sous pavillon brésilien et fut rebaptisé « Sao Paulo ». Sur le Foch, on assiste à de nombreux appontages et catapultages de Dassault Super Etendard SEM (modernisé) des flottilles 11F et 17F, dont les numéros 3, 4, 45 (détruit en 2005, suite à une collision avec des oiseaux), 57 et 64 (l’avion de David). Les avions emportent des bombes Paveway (GBU-12) à guidage laser et, à gauche, un capteur/brouilleur Thomson Barracuda. On a quelques brèves vues, en vol, du cockpit, du tableau de bord et du HUD. Le film fut très bien accueilli réalisant une audience de prés de neuf millions de téléspectateurs. Un record!
Reine, héros de la cordillère
Avec Mermoz, Saint-Ex et Guillaumet, il était le 4e mousquetaire de l’Aéropostale
Un enfant aux cheveux clairs, aux yeux bleus, aux joues roses et à la gouaille parisienne, résumée par l’expression qui revenait si souvent entre ses lèvres : «Ah, les vaches!». Le grand écrivain et journaliste Joseph Kessel, ami des aventuriers et des pilotes, décrivait ainsi Marcel Reine, pionnier de l’Aéropostale, héros de la Cordillère et du Sahara- où il fut capturé trois fois par les Maures-, grand acrobate, farceur et bambocheur devant l’Éternel.
«Les vaches», pour Marcel Reine, ce pouvait être ces officiels ennuyeux auxquels il fallait sans cesse faire des ronds de jambe dans les cocktails en ville. C’étaient aussi les terribles vents de sable du Sahara qui secouaient son avion et l’obligeaient parfois à se poser au milieu du désert. Où les R’Guibat, des Maures particulièrement agressifs, le gardèrent en captivité, avec son ami Édouard Serres, pendant quatre mois au fond du Bled.
«Les vaches», c’étaient encore les conditions climatiques horribles des Andes, où Marcel Reine fut l’un des premiers – avec ses amis Mermoz, Saint-Exupéry et Guillaumet – à affronter régulièrement les risques de cette «morue de cordillère». Tout ça pour passer le courrier en provenance de Toulouse par la fameuse Ligne.
Une exposition est consacrée à cet étonnant pionnier dans le hall de l’Hôtel du Grand Balcon(1), à Toulouse, par son propre petit neveu, Hubert Reine. Celui-ci est l’auteur d’un livre sur son grand-oncle (2).
Haut en couleurs
Au fil des articles de presse, des photographies, des actes officiels ou des correspondances personnelles exposées, on découvre un personnage haut en couleurs, à la vie courte (il est mort à 39 ans) mais si riche et pleine d’exploits, d’anecdotes, de folies même. Né quasiment avec le siècle (le 1er décembre 1901) dans la région parisienne, il passe son brevet de pilote à 20 ans et effectue son service militaire dans l’armée de l’air aux commandes des avions de l’époque, sur la base d’Avord dans le Cher. A 24 ans, il est engagé chez Latécoère, loge au Grand Balcon, prend le tram’ brinquebalant, place du Capitole, chaque matin, pour Montaudran et l’envol vers de nouvelles aventures. Ce «gamin de Paris» se plaît à Toulouse, à Saint-Louis, à Casablanca ou à Santiago, dans les villes étapes de la fameuse Ligne qu’il défriche pendant 13 ans. Spécialiste des acrobaties en vol au-dessus des villes, il est menacé de mise à pied (le comble du pilote de l’Aéropostale) par Didier Daurat pour ses frasques aériennes. L’acrobate, roi du radada (vol en rase-mottes) est aussi un fameux bambocheur et farceur. Avec ses copains Mermoz ou Kessel, il écume les bars de Casa la blanche, capable un soir d’abreuver un cheval de fiacre avec un seau à champagne. Libéré de quatre mois de captivité dans le désert, il est accueilli par un «syndicat de ses 17 maîtresses de Casablanca» selon Joseph Kessel.
Marcel Reine est aussi, et par dessus tout, un as de l’air, qui participe au premier courrier 100 % aérien Toulouse-Santiago du Chili du 11 au 15 mai 1930 (il n’a que 29 ans!) et effectue le premier raid direct Paris-Santiago en 1937 (52 heures, avec son équipier Codos). Il trouvera la mort, quarante ans jour pour jour après sa naissance, le 1er décembre 1940 avec son ami Guillaumet, en survolant la Méditerranée. Pris dans une bataille aérienne, l’avion qui devait mener l’ambassadeur Jean Chiappe à son poste à Beyrouth, fut mitraillé en vol par un pilote italien et s’abîma en mer.
Philippe EMERY
En hommage à mon maître Pierre ETAIX – Anecdote
Mon bien cher Pierre, tu avais imaginé le temps une séquence faire revivre le légendaire Humpfrey Bogart : « tu feras le vieux bourgeois chez qui j’vais dérobé de l’oseille » m’avais-tu dis avec ton l’œil espiègle et si complice. Tu me trouvais à l’époque trop jeune ( 30 ans 😉… ) tu voulais que j’en fasse 50/60 – tu m’avais dis très simplement et comme une évidence « avec une moustache, une paire de lunettes, et tes cheveux en arrière, en plus je tourne en noir et blanc, ça fera l’affaire, on n’y verra que du feu, ça ira bien » – Toi, tu t’étais coiffé juste d’un « borsalino », t’as enfilé un vieille imper, mis la clope au bec et Humprey était là ! devant moi, j’y ai cru !!! c’était ça ta force, ton génie, tu avais raison sur tout comme à chaque fois ! Et sur le plateau. TouT paraissait si simple parce que t’ avais su conservé la joie et l’enfant qui était en Toi …
https://www.1789-1815.com/barras.htm